novembre
Les arbres s’effeuillent
Dans le parc voisin :
L’érable à la feuille rousse,
Le chêne à la frondaison rustique,
Le bouleau à la tige tremblante.
Le ginko perd ses éventails.
C’est l’arbre aux quarante écus
Qui se répand en tapis d’or.
Au soleil voilé,
Aux petits matins gris,
Aux douceurs atténuées,
Au givre piquant.
L’araignée délaisse
Ses chefs d’œuvre argentés
Emperlés de rosée
Sur les buissons dénudés.
Jacqueline L
Ocre, rouge, jaune d’or
La nature carillonne
Mais octobre s’éteint, il dort
Premières brumes de novembre
Fraîcheur des petits matins
Encore quelques lueurs d’ambre
Éclairent les cieux gris satin
Au temps des chrysanthèmes
Les âmes se réveillent
Et mon chant de requiem
Laissent mes chagrins en veille
Marie N
Octobre a cédé la place à novembre
Par l’automne, je me suis laissée surprendre
Les feuilles mortes continuent à descendre
Je n’ose ouvrir la porte de ma chambre.
On dit qu’il engendre la sinistrose
Et pourtant, partout les couleurs explosent.
Non, novembre n’est pas un mois morose,
Il annonce l’hiver en apothéose.
Nicole C
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