la bûche de Noël

 

 

la bûche de Danièle


C’est la bûche de Noel
Qui ne craint pas le gel

Ses parfums sont succulents
Pour les appétits de gourmands

Mais si elle est au chocolat,
Elle contrarie les estomacs

Tous les yeux s’en émerveillent
Sur cette table de Noel

Soyez sûrs mes amis
Elle ne fera que des ravis

 

Daniele

La bûche de Nadine

 

C'est un gâteau improbable
Au nom invraisemblable.
C'est un gâteau indigeste,
Aux parfums funestes.
C'est une bûche sans bois,
C'est une bûche sans moi !


Pour lui donner un air de fête, on la décore de personnages en plastique : les Nains de
Blanche Neige s'activent sur son écorce glissante.
Un sapin de noël pailleté leur tient lieu de forêt.
C'est une abomination que d'aucuns  se sentent obligés de déguster avec des « Hum ! » et
des « Oh ! Délicieuse ! », alors que quelques heures plus tard, au lit, ils regretteront
amèrement d'avoir accepté de finir : « Vous en reprendrez bien une part, pour la route ? »
Tu parles ! La bûche bétonne les intestins, cimente l'estomac, dézingue la vésicule biliaire
déjà malmenée par la mayonnaise des gambas et la sauce grand veneur de la viande.
La bûche, comme son nom l'indique, c'est la chute d'un repas pantagruélique dont le
souvenir pèse lourdement sur les hanches déjà trop larges et sur la balance très fatiguée de tout ce lest supplémentaire.
Au fait, je ne vous ai pas dit : la bûche, j'aime pas ça !
Nadine

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