Le houx

 

Dès qu’apparaissent les petites baies rouges du houx, on se dit que l’hiver, que Noël n’est pas loin. A distance, cet arbuste rustique et coloré attire l’oeil. Ses feuilles vernissées d’un vert profond mettent en valeur ses grappes rouge sang. Mais si la main se hasarde à couper quelques branches, gare aux piquants !

 

Pourtant, c’est un plaisir de le tresser, en couronne, mêlé à d’autres feuillages ou à des rubans de satin, d’en faire des guirlandes, des décors de table ou de porte.

 

Symbolisant la persistance de la nature durant le froid glacial, il est signe de bienvenue pour le voyageur perdu dans le froid. Ainsi que le gui, il est aussi porte bonheur.

 

Sur le plan biblique, il est dit qu’il protégea l’enfant divin des fureurs d’Hérode. L’arbre aurait ouvert son feuillage pour accueillir Marie et Joseph pourchassés par les soldats du Roi avant de se refermer en guise de protection face aux soldats. Depuis, le houx, béni par Marie, reste toujours vert en signe d’immortalité.

 

Ces arbustes, souvent centenaires, éclairent, égayent les matins gris, les matins blancs de nos hivers si nous prenons encore le temps de nous promener dans la campagne.

texte de jacqueline L