la journée de la pomme de terre

 

 

 

Pomme de terre, jolie pomme de terre, dis-moi qui tu es.

Je suis un légume-racine importé des Amériques par un certain Parmentier, qui a laissé son nom à la postérité dans le hachis de moi.

Pomme de terre, jolie pomme de terre, parle-moi de ta famille.

J'ai des sœurs très connues, comme la charlotte, la bintje, la grenaille de Noirmoutier, la ratte, la roseval... Je ne peux les citer toutes, mais celles que vous trouvez au supermarché ne sont pas forcément les meilleures. J'ai aussi de lointaines cousines, les patates douces, très appréciées pour leur chair délicatement sucrée.

 Pomme de terre, jolie pomme de terre, que penses-tu de l'appellation « patate » ?

Je ne l'aime guère, car elle me rend vulgaire. Souvenez-vous de mes lettres de noblesse, avec la belle de Fontenay. Patate, ça sonne comme un gros nez au milieu d'une trogne de SDF alcoolique...

Pomme de terre, jolie pomme de terre, quels sont tes secrets culinaires ?

Vous ne croyez tout de même pas que je vais vous donner la recette des frites belges, des patatas bravas, de la purée Mornay ou du gratin dauphinois ? Surtout maintenant que j'ai commencé à germer !

Pomme de terre, jolie pomme de terre, quel avenir imagines-tu ?

Je vois un grand champ de mes consœurs, car maintenant que j'ai germé, ma mise en terre ne saurait tarder. Je saurai donner une flopée de mes filles à l'agriculteur qui attend là-bas, que vous en ayez fini avec vos questions à la noix !

 

Nadine L.

 

 

J'aime les pommes de terre,

C'est simple à préparer.

C'est un produit élémentaire

Même utilisé en purée.

 

J'en ai préparé toutes entières

Pour pouvoir les fricasser.

Les patates, c'est rudimentaires,

Mais c'est bon pour nos gosiers.

 

Je ne sais pas si on peut parfaire

Un légume si bon marché,

Avec une salade pleine de fer

Comme la célèbre salade frisée.

 

J'aime les pommes de terre

C'est ce tubercule qui a sauvé

L'Irlande, près de l'Angleterre,

Qui, par hasard, fut affamée.

 

J'aime les pommes de terre

Même cuisinées à l'étuvée

Ce n'est pas difficile à faire

Surtout, quand on a pas d'idée.

               Jacques L

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«  Ma réputation est universelle. Il est vrai que je ne suis pas très exigeante ; pourvu que l’on me donne ma ration de chaleur et d’eau, je pousse facilement dans une terre sableuse.

En 3 semaines environ, mes feuilles d’un vert profond tapissent généreusement le carré de plantation. Je suis prête à être cueillie.

  Pour me déterrer, il faut y aller délicatement pour ne pas blesser ma chair tendre. Souvent, en compagnie d’autres sœurs, nous sommes toutes de taille différente. Aucune ne se ressemble. Certaines ont une belle taille ou une jolie forme ovale, régulière, d’autres, sont plus petites, biscornues, difformes.

  Le goût légèrement sucré, quand je suis primeur, on peut même me déguster avec ma peau. Il vaut mieux me garder dans l’obscurité si l’on veut me conserver plusieurs semaines ou plusieurs mois.

  Bonne pâte, je me prête à bien des préparations culinaires : en robe des champs,en frites, en purée ou en chips. On va jusqu’à me réduire en fécule, plus légère que la farine de blé.

  À l’origine, je constituais la nourriture essentielle des cochons. Introduite à la table royale au 18ème siècle, on m’invita, ensuite, dans toutes les cuisines.

  Jusque là de prix abordable, celui ci a beaucoup augmenté. Je suis presque devenu un plat de luxe »

jacqueline L

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Commentaires

LE POLOTEC Jacques
il y a un an

Eh bien, il s'est pas foulé avec sa poésie de bas comptoir le gars !

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