la grande muraille de Chine

d'après la carte postale de Nadine

 

 

 

 

(à partir d'une carte postale du site)

 

Tu vois l'espèce de tour carrée, au sommet de la montagne ? Le petit point qui marche sur la muraille, eh bien, c'est moi ! Si si, je t'assure ! On est partis, avec les potes de la rando, pour faire « seulement » 500 kilomètres sur la Grande Muraille. Bon, ce que tu vois, c'est la partie restaurée. Mais vingt kilomètres plus loin, ce ne sont plus que des éboulis, et crois-moi, escalader les blocs de maçonnerie, ou contourner le bazar, le choix n'est pas toujours facile !

 

Parce que quand on la voit du ciel, la Muraille, on imagine que c'est une sorte de super-sentier bien balisé ; mais en réalité, c'est une ruine ! Visible depuis la Lune, mais une ruine quand même. Alors, les Chinois, qui se sont mis au goût du jour du tourisme, ils en ont tiré une source de revenus non négligeable : tout Occidental qui pose le pied en Chine veut absolument voir la Grande Muraille, et en fouler les pavés millénaires. Alors, oui, ça rapporte, et ça valait le coup de restaurer quelques kilomètres pour soutirer quelques millions de dollars aux impérialistes Occidentaux.

 

En tout cas, piège à touristes ou pas, on a du mal à se représenter le travail colossal qui a été fait pour la construire, les générations d'esclaves qui se sont succédés sur cet ouvrage gigantesque.

 

L'idée, au départ, c'était de protéger l'Empire des invasions barbares... Mais quand tu y réfléchis bien, maintenant, cette muraille, au lieu de les repousser, les barbares aux cheveux jaunes ou rouges, cette muraille les attire comme un aimant ! N'est-ce pas un peu l'ironie du sort ?

 

Nadine

février 25

Les Cariatides

d'après la carte postale de Jacqueline L

 

 

« Là c’est moi ! » au milieu des Cariatides de l’Acropole qui domine la ville d’Athènes. Elles sont vêtues de robes au long drapé. Depuis des siècles, elles servent de colonnes et soutiennent un entablement de plusieurs tonnes en pierres travaillées qui, avec le temps, commencent à se déliter.

 

Mon regard se promène autour du carré sculpté. Les 6 femmes semblent jumelles les unes des autres tant leur physionomie et leur habillement se ressemblent ; pourtant, quand on prend le temps de s’approcher d’elles, de les observer de plus près, chacune possède des traits uniques et un port de tête altier. Sous la robe longue, le genou est légèrement fléchi, peut-être pour mieux soutenir la charge.

 

Pourrait-on imaginer que si l’une d’elle était prise d’un malaise, la terrasse s’écroulerait ou du moins, perdrait sa symétrie ? Mais non, elles continuent toutes, à se donner le mot, à s’encourager au long des siècles pour supporter leur fardeau avec sérénité afin que l’édifice se perpétue dans le temps. Un bel exemple de sororité !

 

On ne saurait quitter ce lieu sans admirer, au loin, la ville grouillante de touristes dans la chaleur moite de l’été.

 

jacqueline l

 

 

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