avec les titres de livres de Françoise Sagan

 

 

   Malgré des bleus à l’âme provoqués par un chagrin de passage et son cœur qui battait la chamade, elle affichait un certain sourire. Elle rencontra

    un ami qui lui dit : « Bonjour Tristesse » et à la question : « Aimez-vous Brahms ? » elle lui répondit en lançant la laisse de son chien derrière son  l’épaule, afin de ne pas supporter les faux-fuyants toxiques, alors que dans le ciel filait un merveilleux nuage.

texte de Nicole CH

 

 

 

   Le fameux cycliste, Peter SAGAN, avait lourdement chuté lors du sprint. Aussi, avait-il mal derrière l'épaule. Ça l’embêtait beaucoup, mais il gardait néanmoins un certain sourire, pensait que ce n'était qu'un chagrin de passage et que tout redeviendrait nickel pour la prochaine étape. Il n'allait sûrement pas rester dans le peloton, comme attaché par la laisse avec les ténors du sprint. Non, il s’échapperait à cent mètres de l'arrivée. Pour lui, les mauvaises pensées étaient toxiques pour l'effort final, pas d'excuses, des faux-fuyants, et, comme à chaque fois, les dix dernières secondes, son cœur battra la chamade. S'il n'y arrivait pas, il ruminerait, des bleus à l’âme, bonjour tristesse. Mais il remontera sur son vélo, les yeux dans un merveilleux nuage, pour gagner l'étape suivante. Ce soir, il faut se remettre de ses échecs, et, dans l'autocar du retour à l’hôtel, il écoutera son programme préféré. Là, il pourra dire à ses coéquipiers : « Aimez-vous Brahms ? ».

texte de jacques L

 

 

   C'était un mauvais moment dans sa vie. Chaque matin, elle saluait sa nouvelle journée par un bonjour tristesse prononcé imperceptiblement derrière l'épaule de son amant. C'était lui le responsable des bleus à l'âme. Un chagrin de passage se disait-elle, pas besoin de lui conter la chamade, c'était toxique. Un beau jour elle lui décréta haut et fort, sans faux fuyants, que c'était terminé, elle allait couper la laisse qui la retenait prisonnière et elle s'en alla non sans amertume mais elle semblait suivre un merveilleux nuage qui l'emportait vers de nouveaux horizons. Elle fredonna son air favori Aimez vous Brahms et enfin libre, elle retrouva un certain sourire.

texte de Marie N

 

 

LES AMOURS

Son cœur battait souvent la chamade. Pour quelques jours, quelques mois, elle flottait sur de merveilleux nuages. Ses sentiments, ses coups de cœur, elle ne savait pas les tenir en laisse. Il suffisait qu’on lui demande : « Aimez vous Brahms ? » derrière l’épaule ou au creux du cou avec un certain sourire...alors, elle aurait tout donné, même pour une relation toxique. Et puis venait le temps de la séparation, sans faux fuyants...Bonjour Tristesse quitte à en avoir des bleus à l’âme pour, enfin, ne plus ressentir qu’un chagrin de passage.

texte de jacqueline L

 

 

 

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